L’hystérosalpingographie étudie la cavité utérine et les trompes qui ne sont pas visibles sur des radiographies standards.
Cet examen est très utile dans les bilans de stérilité, d’infections répétitives, de saignements génitaux, de douleurs…
Elle recherche des anomalies telles qu’une tumeur, un fibrome ou un rétrécissement des voies génitales.
Cet examen utilise les rayons x et un produit de contraste à base d’iode.
Son principe consiste à opacifier et visualiser la cavité de l’utérus et des trompes. Le produit de contraste est injecté dans l’utérus grâce à une sonde. Il diffuse et tapisse les parois de l’utérus puis des trompes qui seront visibles sur les clichés grâce aux propriétés radio opaque de l’iode.
Dans la salle d’examen, on trouve :
L’introduction de la sonde est le moment le plus douloureux mais il ne dure que quelques instants.
L’injection du produit de contraste peut être responsable de douleurs identiques à celles des règles. Elles sont passagères et des antalgiques contre la douleur seront prescrits si besoin.
Cet examen se réalise dans la première partie du cycle menstruel (dans les 10 jours après le début des règles).
Il ne devra pas être réalisé en cas de grossesse.
Aucune préparation n’est nécessaire.
Pas besoin d’être à jeun : vous pouvez manger, boire et prendre votre traitement habituel.
Si vous êtes allergique, des comprimés à prendre la veille et le jour de l’examen pourront vous être prescrits.
L’introduction de la sonde peut irriter la muqueuse utérine ce qui est sans gravité. Une infection est possible mais elle reste exceptionnelle et sera prévenue par une désinfection soigneuse du col.
Le produit de contraste peut être responsable d’une réaction allergique dans de rares cas. Si vous présentez un terrain propice, des comprimés donnés la veille et le jour même la limiteront.
Des rayons x : ils sont sans danger du fait des très faibles doses utilisées.
Source : Doctissimo